Lorsque nous connaissons Dieu et son caractère, nous savons que la rancune nous empêche de pardonner comme il nous pardonne. Elle est un obstacle qui nous sépare du vrai pardon de Dieu.
La rancune est sournoise, car lorsque notre intention de pardonner est pure et bienveillante, des images, des conversations, des gestes et des paroles reviennent à notre esprit comme une éclaire, et en un instant, toute la colère et le mépris que Dieu avait dissipé refont surface, éclipsant toute trace d’amour envers l’offenseur. Malgré notre réel désir d’obéir à Dieu, nous nous retrouvons au beau milieu d’une lutte entre notre volonté et nos émotions : « […] je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais ». (Romains 7.15)
La rancune est une mauvaise habitude, car elle a un mécanisme bien défini. Quand elle survient, ces effets agissent d’abord dans le cerveau où elle se nourrit de nos souvenirs. Lorsque nous sommes dans une situation où un stimulus quelconque nous rappelle le passé, nous l’alimentons avec d’autres informations provenant de notre mémoire, donc de nous-mêmes. Chaque fois que nous participons à ce processus, nous intensifions le réflexe de l’enclencher lorsque nous faisons face à des stimulus. La rancune — provoquée par des stimulus et alimentée par nos pensées — doit être éliminée dès qu’elle se présente.
En conclusion, le seul antidote contre cette mauvaise habitude serait d’être en mesure de contrôler nos pensées — chose impossible, n’est-ce pas ?
Si nous essayons de faire cela par nous-mêmes, c’est un échec assuré. Cependant, Dieu est en mesure de nous aider, à condition que nous lui soyons soumis. Dans sa lettre aux Philippiens, l’apôtre Paul dit : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ ». (Philippiens 4.6-7)
Autrement dit, son message indique que lorsque nous sommes dans une situation où nous sentons que nous perdons le contrôle sur nos pensées, il faut que nous en fassions part au Seigneur immédiatement. Les versets disent : 1. Nul besoin de s’inquiéter ; 2. Partageons avec Dieu ce que nous avons sur le cœur ; 3. Démontrons-lui notre gratitude, peu importe les évènements. L’Éternel peut nous aider à combattre tous les tourments qui habitent notre esprit, afin que notre cœur et nos pensées soient les mêmes que Jésus-Christ — et c’est exactement ce qu’il souhaite faire. Il peut exécuter ce travail en nous, mais il faut aussi y mettre du sien. Par des prières, des supplications et des actions de grâce, freinons les pensées rancunières dès qu’elles s’immiscent dans notre esprit, afin de pouvoir accorder un pardon sincère à ceux qui nous ont blessés et se disposer à recevoir la paix de Dieu.
Channel T.
